Florian Lafani : « Je n’ai ni moment ni lieu particulier pour écrire. C’est plus affaire d’état d’esprit. Parfois la musique m’aide à trouver le ton que je veux employer. Je cherche une chanson qui correspond à mon état comme pour ouvrir la vanne de l’écriture.L’expérience d’Une Partie en Enfer écrit avec Gautier Renault a par ailleurs été très singulière puisque dès le début l’intimité de l’écriture devait être partagée ».
«J’ai toujours sur moi un carnet, pour noter un mot, une phrase, un vers, une idée… Je n’écris pas du tout de la même façon sur ordinateur et sur papier. Les mots ne viennent pas au même rythme, je triture moins les phrases sur écran, le premier jet a souvent tendance à s’imposer comme étant bon ».
« je n’arrive pas encore à me le dire, je ne suis que romancier pour le moment ».
« Une grande ambition et une grande peur ».
« non, pas encore ».
« Je lis rapidement, et j’ai même parfois tendance à lire de travers certains passages quand je sais que la suite de la lecture ne devrait pas me surprendre. Ce que je recherche, c’est la musique plus que l’histoire. Si la première est absente, je file vite juste pour saisir les originalités narratives. Un marque-page ? Je suis plutôt adepte du coin plié pour retenir la dernière page lue ».
« J’essaie de mêler la lecture plaisir et une lecture plus concentrée sur le style, en attendant d’être surpris en permanence ».
« La plupart à la suite de conseils d’amis, mais aussi par rebonds, en entendant tel écrivain parler de tel livre… »
« L’Iliade d’Homère »
« Dracula de Bram Stoker. Je suis très intéressé par cette vraie ambition narrative tant dans la construction de l’histoire de manière épistolaire que dans le style qui permet au lecteur d’être en plein cœur dans l’histoire, de la vivre presque en direct ».
« Les Egarements du Cœur et de l’Esprit de Crébillon fils »
« Je n’ai pas d’ouvrage privilégié à offrir, j’essaie de trouver à chaque fois un livre adapté à la personne et au moment du cadeau ».
« Je n’offre pas mes écrits et j’attends avec angoisse les avis de mes proches, en essayant de ne pas toujours croire qu’ils veulent me faire plaisir quand leurs retours sont positifs ».
« Je ne relis pas mes écrits car j’ai tendance à voir uniquement ce que j’aurais dû écrire autrement ».
« A Stendhal : comment faire pour retrouver aujourd’hui cette écriture du bonheur, de la vie ? »
« Elle ressemble à mon bureau, pas de rangement, pas de classement, avec toujours beaucoup de livres très proches de moi car j’ai besoin de lire pour écrire ».
«J’ai une certaine affection pour le livre numérique pour avoir participé à une aventure de maison d’édition numérique. Dans le numérique, je crois beaucoup à de nouveaux écrits pour de nouveaux lecteurs lors de nouveaux instants de lecture ».
« J’ai un souvenir de la première soirée d’inauguration à laquelle j’ai assisté. J’étais à l’époque lecteur de manuscrits chez Albin Michel. Je n’avais jamais mis les pieds dans ce Salon et j’ai ressenti une impression étrange dans ce hall immense avec tous ses livres. J’ai compris que c’était un peu chez moi. Et j’ai rencontré un personnage très étrange qui est venu me parler, un verre à la main, me demander si j’étais écrivain, me raconter sa vie, et m’abandonner là, en plein milieu d’une phrase. Un étrange moment toujours lié pour moi au Salon du Livre ».
« Je dédicace avec Gautier Renault Une Partie en Enfer le mardi 30 mars 2010 de 19h à 21h ».
« Une Partie en Enfer, aux Editions First, dans la collection Thriller ».
© Editions First
Les lauréats du Prix Mare Nostrum 2024 vient de livrer la liste de ses lauréats. Chaque lauréat recevra une dotation de 2 000 € pour sa c
Légende photo : en haut de gauche à droite : Deloupy (Les Arènes), Carole Maurel (Glénat), Pierre Van Hove (Delcourt/La Revue Dessinée), Sébast